C A-    A+ A    A    A
   buscar    busca avançada Mapa do site Fale Conosco  
   
Mudanças Climáticas
imagem
Português  Inglês  Espanhol 
Si un astéroïde géant heurte la terre, ce n?est la faute de personne. On ne peut pas en dire autant du réchauffement de la planète.
PROBLÈME No. 3 :

Le problème des changements climatiques se distingue par une injustice fondamentale qui exacerbe les tensions entre les nations riches et les nations pauvres du monde. Les pays à niveau de vie élevé sont pour la plupart (même si c’est involontaire) responsables de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Les puissances industrielles de la première heure - l’Europe, l’Amérique du nord, le Japon et quelques autres - ont acquis leur richesse en projetant notamment dans l’atmosphère d’énormes quantités de gaz à effet de serre bien avant que l’on soit conscient des conséquences probables. Les pays en développement craignent maintenant d’être appelés à mettre un frein à leurs activités industrielles naissantes sous prétexte que la marge de sécurité de l’atmosphère est complètement épuisée.

Les émissions liées à l’énergie étant la principale cause des changements climatiques, une pression croissante sera exercée sur tous les pays afin qu’ils réduisent leur consommation de charbon et de pétrole. Ils seront également poussés (et fortement encouragés) à adopter des techniques de pointe de nature à provoquer moins de dommages. Mais l’acquisition de telles techniques peut être onéreuse.

Les pays qui en sont aux premiers stades de l’industrialisation, c’est-à-dire ceux qui luttent pour améliorer la vie de leurs citoyens, ne veulent pas se voir imposer ces fardeaux supplémentaires. Ils ont en effet déjà assez de mal à assurer leur progrès économique. S’ils acceptaient de réduire leur consommation de combustibles fossiles, combustibles les moins chers, les plus commodes et les plus utiles pour l’industrie, comment pourraient-ils progresser ?

Mais ce n’est pas là la seule injustice inhérente au problème des changements climatiques. Si les conséquences prédites se réalisent, c’est-à-dire si les zones agricoles se déplacent, si le niveau des mers s’élève ou si la distribution des précipitations se modifie, ce sont probablement les pays en développement qui en souffriront le plus. Ils ne disposent tout simplement pas des ressources scientifiques ou économiques, ou des systèmes de protection sociale, qui leur permettraient de faire face aux perturbations climatiques. En outre, dans nombre de ces pays, la rapidité de la croissance démographique a refoulé des millions de personnes sur des terres de faible rendement. Or, ce sont ces terres qui sont susceptibles de subir les changements les plus importants à la suite de variations climatiques.

RÉPONSE DE LA CONVENTION
  • Elle impose la majeure partie de la responsabilité de la lutte contre les changements climatiques - et de la facture - aux pays riches. La Convention s’efforce de faire en sorte que tout sacrifice visant à protéger notre atmosphère commune soit partagé justement et équitablement entre les pays – "en fonction de leurs responsabilités communes mais différenciées et de leurs capacités respectives et compte tenu de leur situation sociale et économique". Elle remarque que la plus grande partie des gaz à effet de serre émis par le passé et à l’heure actuelle ont leur origine dans les pays développés. Son premier principe fondamental est qu’il appartient à ces pays de se trouver à l’avantgarde de la lutte contre les changements climatiques et leurs effets néfastes. Les engagements spécifiques relatifs aux transferts de ressources financières et technologiques qui y sont énoncés ne s’appliquent qu’aux pays les plus riches, c’est-à-dire essentiellement aux membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ceux-ci conviennent de soutenir les activités menées par les pays en développement dans le domaine des changements climatiques en leur fournissant une assistance financière en sus de celle qu’ils leur apportent déjà.

Les engagements spécifiques concernant les efforts visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer les puits naturels s’appliquent aux pays membres de l’OCDE ainsi qu’à 12 pays en transition (pays d’Europe centrale et orientale et ex-Union soviétique). Aux termes de la Convention, les pays membres de l’OCDE et les pays en transition doivent essayer de ramener, d’ici à l’an 2000, leurs émissions de gaz à effet de serre à leurs niveaux de 1990.

  • La Convention reconnaît que les pays les plus pauvres ont droit au développement économique. Elle note que la part de toutes les émissions de gaz à effet de serre imputable aux pays en développement ira en augmentant à mesure que ces pays développeront leur industrie pour améliorer les conditions sociales et économiques de leurs citoyens.
  • Elle reconnaît la vulnérabilité des pays les plus pauvres aux effets des changements climatiques. Selon l’un des principes de base de la Convention, aucune mesure ne sera prise sans qu’il soit tenu "pleinement compte" des besoins spécifiques et de la situation spéciale des pays en développement. Ce principe s’applique en particulier aux pays dont les écosystèmes fragiles sont extrêmement vulnérables aux effets des changements climatiques. La Convention reconnaît également que les Etats dont l’économie est tributaire du charbon et du pétrole seront confrontés à des difficultés si la demande d’énergie se modifie.
Esplanada dos Ministérios, Bloco E,
CEP: 70067-900, Brasília, DF Telefone: (61) 2033-7500
Copyright © 2012
Ministério da Ciência, Tecnologia e Inovação