Une proposition inappropriée peut compromettre le succès de la Conférence.
Je citerai un passage du discours du Président du Brésil, M. Fernando Henrique Cardoso, prononcé il y a tout juste une semaine:
"Au cours des négociations de Kyoto les pays développés, responsables de la plus grande part des émissions de gaz à effet de serre, devront indéniablement faire face à la responsabilité de réduire leurs émissions à des niveaux qui éviteront les graves retombées sur changement climatique. Dans ce sens, nous espérons que les pays développés respecteront l’engagement international adopté à Berlin il y a maintenant deux ans, et qu’ils mèneront à la résolution d’un problème environnemental provoqué notamment par leurs modes de production et de consommation non durables".
Voici la clé du notre succès, ici, à Kyoto ; tout le reste est subsidiaire, y compris nos efforts pour le bon fonctionnement de la Convention à travers des propositions constructives.
Nous ne pouvons accepter des responsabilités qui ne sont pas les nôtres.
Il serait injuste, irréaliste, inopportun, anti-scientifique et anti-politique d’insister sur ce concept récent de partage du coût pour les pays pauvres.
Cela est contraire au texte et à l’esprit de la Convention, et un Protocole ne doit pas la réécrire quand nous avons encore à nous convaincre de l’authenticité des efforts, après avoir à peine réaffirmer des promesses qui, jusqu`à maintenant, n’ont pas été respectées.
Un partenariat mondial a été établi au Sommet de Rio. Nous n’allons pas le faire disparaître à Kyoto.
Auparavant, j’ai entendu un représentant dire : "si vous ne présentez pas des résultats, nous non plus". Je préfère dire : "nous ne discuterons pas tant que vous ne présenterez pas des résultats.