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Une proposition pour la Convention climat
Le coût de la lutte contre le changement climatique serait réparti en fonction de la responsabilité effective de chaque pays.

JOSÉ ISRAEL VARGAS

Aujourd’hui, la communauté internationale dispose d’un ensemble de réglementations pour faire face aux problèmes environnementaux globaux. On peut notamment mentionner la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ou la Convention climat.

Le changement climatique auquel la Convention fait référence se manifeste par le réchauffement global résultant de l'intensification de l'effet de serre et provoqué par l'émission de certains gaz à un taux plus élevé que l’absorption naturelle de l'atmosphère.

On prévoit une augmentation de la température moyenne de la surface de la Terre d'environ 3º C d’ici à l'année 2100. Ce problème est très sérieux et ne peut pas être résolu par des mesures futiles, car les émissions de gaz à effet de serre sont liés aux activités humaines : elles découlent, par exemple, de la production et de l'usage de combustibles fossiles, d’activités industrielles et du changement d'utilisation de la terre.

Il n'est pas possible de supprimer complètement ces émissions, car cela entraînerait une brusque modification de nos habitudes. Mais heureusement, il existe d’autres alternatives. Il nous suffit de maintenir les émissions dans des limites telles que les propres mécanismes naturels de l'atmosphère puissent les compenser.

Les gaz qui existent aujourd'hui dans l'atmosphère, tels que le CO2, le CH4 et le N2O, résultent des émissions accumulées au cours de 150 ans. De même, les effets des émissions actuelles – l'augmentation de la température et l’élévation du niveau de la mer – ne se feront sentir que dans plusieurs décennies voire à la fin du siècle prochain.

La Convention climat – signée lors du Sommet de Rio 92 – a fixé comme objectif commun la stabilisation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre à des niveaux raisonnables, en se basant sur les émissions des pays en 1990. Le point crucial est de décider dans l'avenir proche quels seront les niveaux d'émissions admissibles et, ensuite, déterminer le quota d’émissions pour chacun des pays afin d’obtenir les réductions nécessaires.

L’enjeu, maintenant, est la discussion du Protocole de Kyoto, qui sera conclu en décembre prochain lors de la 3ème Conférence des Parties, dans la ville de Kyoto, au Japon. Ce document devra établir les objectifs quantitatifs de réduction des émissions des pays développés pour les années de 2005, 2010 et 2020, ainsi que les mesures à mettre en oeuvre pour les atteindre.

Les négociations du Protocole de Kyoto doivent répondre à des principes définis par la Convention climat. L'un des points est la reconnaissance que les effets des émissions sont de longue durée. Ainsi, la situation actuelle est due, en grande partie, aux émissions – actuelles et passées – des pays industrialisés.

Pour cette raison, ce groupe de pays doit prendre des mesures visant à réduire leurs émissions. Par contre, en ce qui concerne les pays en développement, tels que le Brésil, dont l'industrialisation est récente et incomplète, par rapport aux pays développés, il ne sera pas établi d’engagements additionnels.

Ils leur incombe de monter des programmes visant résoudre cette question, sans, néanmoins, définir des objectifs quantitatifs de réduction des émissions. Leurs programmes de réduction seront encore conditionnés à la mise à disposition par les pays industrialisés de ressources financières et technologiques adaptées.

Le Brésil estime que la formule adéquate pour résoudre les problèmes environnementaux globaux dans les pays en développement est de ne pas négliger les besoins de développement social et économique. C'est pour défende ce point de vue qu'il a élaboré ses propositions pour le Protocole de Kyoto et les a déposées sur la table de négociation.

La proposition brésilienne, élaborée par le ministère des sciences et de la technologie, propose d’établir le partage du coût de la lutte contre le changement climatique selon la responsabilité réelle de chaque pays – qui serait mesurée par la responsabilité historique dans l'augmentation de la température moyenne et non seulement par les émissions actuelles.

La proposition brésilienne prévoit également la création d’un mécanisme de fonds financiers pour couvrir les actions préventives des pays en développement. Il s'agit d'un fonds mondial alimenté par des contributions obligatoires des pays industrialisés qui ne respectent pas leurs objectifs quantifiés. Ce fonds de développement propre est obéit donc au principe du “pollueur-payeur”.

Il s’agit d’une solution qui nous semble originale et qui propose une répartition juste des coûts de la lutte contre le changement climatique. C'est un point crucial pour les pays en développement qui sont économiquement et socialement moins bien préparés pour affronter ces changements.

Le Brésil est un pays qui émet de faibles quantités de gaz à effet de serre. Cela est dû, entre autres, au potentiel hydroélectrique et à l'usage de carburants renouvelables, comme l'alcool.

Par ailleurs, grâce à une particularité liée à l'utilisation de la terre, le Brésil est le pays qui dans le monde a le plus réduit en termes relatifs ces émissions. Cela est lié au fait qu’une grande superficie du territoire brésilien est recouverte de forêts, et que le rythme annuel de déforestation de l'Amazonie, qui était de plus de 2 millions d'hectares par an entre 1985 et 1995, a diminué à 1,5 million d'hectares par an de nos jours.

En tant que nation responsable, nous ne pouvons pas garder le silence dans ce débat décisif pour l'avenir de l'humanité. En juin dernier, le président du Brésil, Mr. Fernando Henrique Cardoso, au cours d’une session spéciale de l'Assemblée générale de l'ONU qui évaluait la mise en oeuvre de l'Agenda 21, a fait allusion à “l’esprit de Rio”. Il nous a dit cet esprit était le plus grand héritage de la Conférence de Rio-92, qui a “construit un nouveau partenariat global pour la croissance économique fondée sur la justice sociale et sur l'utilisation durable des ressources naturelles”.

Il a réaffirmé l’ambition du Brésil de “rester à l'avant-garde du processus qui a généré l'un des moments les plus remarquables de l'entente internationale”. Et c'est justement en suivant cette ligne que le Brésil mène son travail sur le changement climatique.

José Israel Vargas, 69 ans, est le ministre des sciences et de la technologie. Il a été président du Conseil exécutif de l'UNESCO (1987-89).
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